Biographie

1970
Sophie Read
1970

Sophie

Sophie connaît une enfance ensoleillée. Peu après sa naissance à Londres en 1970, le travail d’ingénieur de son père fait déménager la famille en Afrique.

Lorsqu’elle a sept ans, Sophie revient à Londres où elle commence à apprendre le violon selon la pédagogie Suzuki avec Dorée Huneven. Le violon reste une constante lors du prochain déplacement à 13 ans à Washington DC où Sophie découvre la musique country et bluegrass en plus de ses cours de violon classique. Elle ne poursuivra pas des études de musique mais de littérature et de sociologie à Columbia Université à NYC, puis ensuite en Angleterre et en Pologne.

Paumée après ses études supérieures, Sophie rencontre Bruno par hasard à la station Franklin Roosevelt en rentrant d’un rendez-vous chez Manpower (boîte d’intérim) sur les Champs- Élysées. Fauchée, avec un mois de loyer en retard, elle l’accoste entre deux chansons et lui demande s’il veut bien qu’ils fassent la manche ensemble.

1972
Bruno Vatys
1972

Bruno

Banlieusard, né en 1972 à Vitry-sur-Seine, Bruno connaît un enfance difficile. Il est attiré jeune par la guitare mais ce n’est qu’à 16 ans qu’un ami de la famille lui achète son premier instrument.

Après un CAP menuiserie et un an de service militaire en Allemagne, Bruno se paie enfin des cours de guitare à “La Rosace”, une école de blues réputée en région parisienne. Il assume son identité de musicien saltimbanque à 21 ans, partant chanter dans les rues de Nantes et Pornic, et dormant souvent sur la plage. (Découvrez le roman SALTIMBANQUE inspiré par la vie de Bruno.)

1996
Paris-Londres
1996

Paris-Londres

En février 1996, Bruno se trouve à Paris, car il est invité en tant qu’ancien élève de “La Rosace” à jouer la première partie d’un concert de Bridget McDonald. Arrivé avec un peu d’avance à la capitale, il descend dans le métro pour faire quelques sous.

Lorsque Sophie l’interpelle à la station Franklin Roosevelt, il n’y croit pas trop – il n’a toujours joué qu’en solo, et de surcroit, cette fille ne parle pas très bien français ! Il arrive avec presqu’une heure de retard le lendemain matin au rencard qu’ils se sont donné à la Gare St Lazare. Sophie est sur le point de partir lorsque Bruno apparaît dans la foule qui sort du train de banlieue, guitare et ampli Peavey (à grosses piles) à la main.

Les deux musiciens s’installent dans un couloir du métro Gare St Lazare, Sophie sort son violon, et ils jouent pour la première fois ensemble. Leur respiration musicale se colle instantanément. Ils ne se quitteront plus. Sophie a 25 ans, Bruno 23.

Le duo PARIS- LONDRES est né. (Découvrez le récit de cette rencontre dans le livre “L’intégrale” P.148)

1996
Paris-Londres
1996

Sarlat

Le couple quitte Paris un mois plus tard dans la Renault 18 break qui leur servira de transport et de maison pendant plusieurs mois. Arrivés par hasard à Sarlat en juin 1996, épuisés par la vie en déplacement, Bruno et Sophie prennent une location dans la rue de Cahors. Les habitants de Sarlat sont accueillants, l’énergie de la saison d’été en 1996 est magique, hors du temps, le couple pose leurs valises.

Pendant les prochaines 22 années, PARIS-LONDRES enregistre 10 albums (vendus à des dizaines de milliers d’exemplaires), devenant ainsi une référence incontournable dans le cercle très fermé des musiciens de rue professionnels.

Parallèle à cette carrière créatrice qui voit aussi la production de 3 livres pour enfant et le roman Saltimbanque, le duo donne des centaines de concerts partout en France avec un large répertoire de reprises allant de Clapton à Brassens en passant par une multitude de styles de musique instrumentale (jazz, musique irlandaise).

Ils créent également une boutique d’articles de jeux et de cirque à Sarlat dans la rue Tourny en 2013. Ils tiendront cette boutique “Les enfants de la balle” en plus de leurs activités musicales, jusqu’en 2017. (Découvrez le roman SALTIMBANQUE inspiré par la vie de Bruno et Sophie à Saralt.)

2018
Paris-Londres
2018

Périgueux

En été 2018 le couple joue leur dernière saison de spectacles de rue à Sarlat dans la rue Tourny. Après presqu’un quart de siècle dans ce petit village du Périgord noir, il est temps d’un nouveau départ – mais pas trop loin !

Bruno et Sophie s’installent dans le capitale du Périgord à Périgueux où ils achètent un ancien abattoir de canard à Trélissac. Ils y créent une école de musiqueJ’aime le violon, J’aime la guitare où ils enseignent ces deux instruments. Ce lieu singulier verra la naissance du Minuscule, petit théâtre musical privé où leur public puisse les retrouver.

Philosophie – Saltimbanquisme

Des saltimbanques dans l’âme et surtout dans leur profession, avec des dizaines de milliers d’heures de spectacle de rue à leur actif – dans des dizaines de villes de France – Sophie et Bruno se sont spécialisés dans ce forme particulier des arts vivants.

Le duo défend l’urgence de préserver l’expression artistique spontanée et indépendante dans l’espace publique – et ils sont les premiers à reconnaitre que le spectacle de rue dépend d’une équilibre fragile entre municipalité et commerçants bienveillants, publique disponible et “bon enfant” (avec sa donation), et artiste respectueux d’un certain cadre dans sa prestation.

Les spectacles de rue se font actuellement plus rares en France que dans les années 1990 et 2000. La raison est simple. Les municipalités et les commerçants sont devenus moins tolérants, et le public moins attentif et généreux. Affectés par les réseaux et notre temps d’écran, nous somme tous moins sensibles à l’instant présent que par le passé – et le spectacle “vivant” a perdu de son éclat.

Mais le saltimbanquisme, cet élan de liberté pour l’expression donnée et reçue, reste néanmoins à l’intérieur de tout à chacun. Le singulier, le burlesque, le décalé nous réveille et nous fait rêver. Nous en avons plus que jamais besoin. Sophie et Bruno s’efforcent à préserver cet étincelle de magie, par leur théâtre le Minuscule, par leur cours de guitare et de violon, par leur spectacles, et par leur créations singulières.

Nos mentors

Comprendre un artiste c’est comprendre ses mentors. Être artiste c’est choisir de se frayer un chemin unique où on marche seul, ou en partie accompagné, vers la conscience, par le moyen de la création. Une longe phrase, certes. Mais tout y est.

Dans son acheminement, l’artiste se fait encourager par d’autres qui ont eu confiance en cette méthode avant lui (ou elle). Ou qui ont eu confiance en lui (ou elle) tout simplement. Ces personnes sont des mentors. Voici quelques unes des personnes qui nous ont aiguisé l’esprit et soigné le morale pendant nos moments de désespoir (en jouant un dimanche sous la pluie dans une rue déserte à Carcassonne, par exemple)…

Quelques mentors de Sophie
  • Terry Dean – philanthropist Texane, féministe
  • Helen Brunner – co-fondatrice de la pédagogie Suzuki en Europe
  • Jerzy Grotowski – metteur en scène polonais
  • Arnold Weinstein – dramaturge New Yorkais (pas de relation avec Harvey !)
  • Jonh and Lyndie Wright – marionnettistes et créateurs, Little Angel Theater London
  • Vassar Clements – fiddler américain
  • Ronda Cole – professeur hors pair de violon Suzuki, Virginie
  • Van Zylen, Rhonda Trooboff, Nancy Huston – professeurs hors pair de littérature
Quelques mentors de Bruno
  • Christian Goumondie – ancien rugbyman de France, coach
  • Patrick Creuvas – patron du bar Le Païs, ami et philosophe de comptoir Patrick Astorg – fondateur de l’Ecole de blues “La Rosace”, professeur de guitare
  • Michel Herblin – créateur de mélodies, harmoniciste hors-pair
  • Michael Jackson – compositeur, rêveur
  • Mark Knopfler – guitariste Dire Straits
  • Gary Moore et BB King – le blues !
  • Patrick Cadoux – déménageur à Argenteuil, tu m’as acheté ma première guitare !